jeudi 16 juin 2011

Invader expose à La Générale

Lorsque je foule le bitume parisien, j'ai une obsession : traquer le space invader, ce petit extra-terrestre en mosaïque pixélisé, personnage emblématique du jeu vidéo éponyme des années 80.


C'est en 1998 que l'artiste parisien Invader, aujourd'hui figure incontournable du street art, commence son invasion, à Paris. Murs, monuments, trottoirs, aucun recoin n'échappe aux space invaders qui occupent bientôt l'espace publique de nombreuses villes du monde (Londres, Istanbul, Hong Kong, Los Angeles, ...).

Tenez-vous le pour dit : les space invaders sont là, de plus en plus nombreux, et ils nous observent. 

A l'occasion du 1000ème spécimen, La Générale organise une expo autour du travail de l'artiste. De passage chez ma copine Emilie le we dernier, je ne pouvais rater l'évènement. Une expérience très excitante, une fabuleuse immersion dans l'univers mystérieux d'Invader qui opère toujours incognito.


Dès l'entrée, les visiteurs sont propulsés sur la planète "space invader" : dans un container obscur, des centaines de petits space invaders lumineux tournoient sur les murs, projetés par une boule à facette, un rubik's cube géant accueille les oeuvres rubikcubistes d'Invader (dont de nombreuses reprises de pochettes d'albums), et au fond de la mezzanine, dominant l'exposition, une mosaïque monumentale présente les clichés de tous les space invaders parisiens. 

En dehors de ces grands moments, l'exposition révèle d'autres bien jolies surprises avec entre-autre des tirettes à stickers, un bar à "space gaufres", une vidéo de l'artiste en action et, bien sûr, le 1000ème spécimen, posé au cours du vernissage de l'exposition. 

Tenez-vous le pour dit : l'invasion continue...


1000
Du 7 juin au 2 juillet 2011
Du mardi au dimanche – De 12h à 20h30

La Générale, 14 avenue Parmentier, Paris (11e)

Métro Voltaire

jeudi 9 juin 2011

Hola ! Pinata !

C'est bientôt l'anniversaire de Clovis. Pour lui faire très plaisir et épater les copains, nous avons tous les deux décidé de réaliser une pinata. C'est plus rigolo que d'en acheter une et puis ça lui permet de s'approprier sa fête, et de faire plaisir à ses copains avec le temps et l'énergie qu'il y consacre (surtout les miens !). 
La pinata est un jeu originaire du Mexique. Les enfants, les yeux bandés, doivent casser la pinata suspendue à l'aide d'un bâton dans le but de récupérer toutes les surprises et bonbons qu'elle contient. Elle est souvent réalisée en papier mâché ou en terre cuite. Nous avons opté pour la première solution, plus simple, évidemment. J'ai donc acheté un énorme ballon de baudruche que j'ai recouvert de plusieurs couches de bandes de papier journal (5 Courrier International !). Pour la colle : de la farine et de l'eau. J'y ai passé 3 heures ! (ok, j'ai pris mon temps mais j'ai quand même fini à 2h du mat'!). Bref, après 2 jours de séchage, notre pinata était prête à être décorée. Et là, free style, on a fait avec ce qu'on avait sous la main : du papier crépon orange et du papier canson. J'ai réussi à imposer mes moustaches un poil fashion et une paire de gros sourcils (j'adore les gros sourcils).
Et voilà le résultat : c'est pas la plus belle mais on ne s'est pas pris la tête et surtout elle nous plait, c'est la nôtre ! Et on va la fracasser !!!

Et puis comme par hasard, cette semaine, je tombe sur une info de la galerie mexicaine Vertigo via Facebook : l'expo PINATARAMA s'installe à partir du 11 juin au Musée d'art moderne de Mexico. 40 pinata designées par des artistes internationaux dont "cocorico" Guillaumit (dont j'ai déjà parlé dans un dernier post). Et voici qq photos. Elles sont vraiment chouettes... chuis jalouse ! Pour en voir davantage, faut aller . Allez, l'année prochaine, j'me surpasse !