mardi 27 mai 2014

Je me souviens de la Plaine de Baud

Je me souviens de la Plaine de Baud, l'année dernière, au mois d'août. Le campement de l'Elabo se faisait lentement mais inexorablement grignoter par les bulldozers de la ville. Aujourd'hui, un terrassement bien propre remplace les caravanes entassées sur un bout de terrain rétréci, de l'autre côté d'un des derniers vestiges industriels du quartier. Sursis. Seul restera le château d'eau en ruine, couvert de graffitis, mirador de la plaine, où des pigeons à l'oeil morne jouent les sentinelles. Photos.